Raflez 20 victoires en une saison, un deuxième maillot arc-en-ciel consécutif, trois Monuments et un quatrième Tour de France, tout en étant de plus en plus considéré comme le GOAT et en surpassant Eddy Merckx, et vous pouvez vous attendre à être grassement récompensé.
Selon La Gazzetta dello Sport, c’est bien le cas pour Tadej Pogačar, le journal sportif italien estimant ses revenus 2025 à 12 millions d’euros.
Cette somme se divise entre le salaire versé par son équipe UAE Team Emirates-XRG, un bonus bien mérité, ses contrats personnels de sponsoring et le merchandising.
La Gazzetta précise qu’à la suite de la saison 2024, durant laquelle il avait réalisé le triplé Giro Tour Mondiaux, UAE a signé avec Pogačar un contrat de six ans à 8 millions d’euros par saison, le liant à l’équipe jusqu’en 2030, année de ses 32 ans.
Bonus et primes
Comme incitation supplémentaire à continuer à pédaler, le contrat inclurait une prime d’un million d’euros pour une victoire au Tour de France ce qui expliquerait peut-être pourquoi Pogačar a tenu à participer à l’édition 2025 malgré des douleurs au genou.
D’autres primes sont prévues
500 000 € pour une victoire au Giro d’Italia ou à la Vuelta a España,
250 000 € pour un titre mondial.
selon la Gazzetta.
Le journal calcule toutefois que les revenus liés aux primes de Pogačar ont diminué de 0,5 million d’euros par rapport à 2024, puisqu’il n’a pas participé à un deuxième grand tour cette année, contrairement à l’an dernier où il avait remporté le Giro et le Tour.
Sponsoring et merchandising
Concernant le sponsoring, La Gazzetta dello Sport estime que ses revenus issus de ses principaux sponsors atteignent 2 millions d’euros, deux nouveaux partenaires étant en négociation pour 2026, chacun prêt à débourser 1 million d’euros.
Les 2 millions d’euros actuels proviennent de Colnago (vélos), DMT (chaussures), MET (casques) et de plusieurs autres marques, dont l’ office du tourisme slovène.
Pogačar sera également hôte des Championnats du monde eSports UCI en novembre, organisés par MyWhoosh, l’une de ses entreprises partenaires.
À cela s’ajoutent environ 1 million d’euros de revenus de merchandising, son logo TP apparaissant sur une large gamme de produits : plateaux Carbon-Ti, casques MET, textiles Pissei, ou encore lunettes et sacs Scicon.
Les fans peuvent même acheter l’un des 300 vélos Colnago V4Rs édition spéciale Pogačar pour 17 000 €.
Comparaisons historiques
La Gazzetta rappelle que d’autres cyclistes ont également touché de gros revenus par le passé Lance Armstrong, par exemple, bénéficiait d’un contrat de 28 millions de dollars avec Nike.
En 1998, Marco Pantani, auteur du doublé Giro–Tour, avait refusé une offre de 5 milliards de lires de la part de Mapei pour quitter Mercatore Uno.
Converti en euros et corrigé de l’inflation, cela représenterait aujourd’hui environ 4 millions d’euros.
Une fortune… mais aussi de la générosité
En additionnant tout, La Gazzetta arrive à 12 millions d’euros de revenus pour Pogačar en 2025, un chiffre qu’il devrait dépasser en 2026.
Le journal précise toutefois que tout ne finit pas dans sa poche: une partie des revenus issus de Pissei est versée à la Fondation Tadej Pogačar, qui finance la recherche contre le cancer, le soutien aux enfants malades et l’aide aux victimes de catastrophes naturelles.
Et si une autre équipe souhaitait le recruter avant 2030 ?
Elle devra avoir les poches très profondes,son contrat comprend une clause libératoire de 200 millions d’euros.
Autant dire que Pogačar portera encore longtemps les couleurs d’UAE Team Emirates-XRG.
